25 novembre 1943 - 2024
Sur les traces d'Arlette
Faculté des Lettres
Texte et photos: Thomas Kvist Christiansen + photos de Catherine Morgan PROUX
Publié 18 decembre 2024
L’histoire d’Arlette Levy Andersen sur sa survie à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale captive et continue de toucher de nombreuses personnes. Ainsi que la partie de son histoire qui se déroule à Clermont-Ferrand de l’été 1942 à l’hiver 1943, lorsqu’elle est arrêtée puis déportée. Dans ses nombreuses conférences au Danemark, Arlette Levy Andersen a raconté sa vie d’étudiante à l’Université de Clermont-Ferrand. Elle a étudié l’anglais et a vécu avec sa famille dans une petite pension du village de Durtol. Chaque jour, elle prenait le bus pour se rendre en ville lorsqu’elle devait suivre des cours à l’université. Arlette Levy Andersen a eu une vie étudiante dans la ville, ce qui a particulièrement inspiré les jeunes qui se forment pour devenir guides touristiques à l’université.
C’est, entre autres, une enseignante à la Faculté des Lettres, Catherine Morgan-PROUX, qui enseigne à ces jeunes. Catherine Morgan PROUX a été la première personne que j’ai rencontrée à l’université lors de ma première visite à Clermont-Ferrand en 2015. Depuis, nous avons travaillé en étroite collaboration sur les histoires d’Arlette Levy Andersen dans de multiples directions. Depuis plusieurs années, Catherine Morgan PROUX travaille avec les étudiants pour combiner l’apprentissage de la langue anglaise et des projets particuliers de guides touristiques. Ainsi, chaque année en novembre, à l’occasion de la cérémonie annuelle de commémoration du 25 novembre, des jeunes organise des visites historiques guidées de la ville sur les traces d’Arlette Levy Andersen. Ils racontent des histoires et montrent des lieux qui ont été au cœur de son histoire et de l’histoire du grand raid de novembre 1943. Ces dernières années, Catherine Morgan-PROUX a réalisé avec ses élèves des projets spéciaux de podcasts, où en anglais ils doivent raconter différents des histoires qui sont à la fois liées à des lieux particuliers en France, qui sont liées à l’histoire d’Arlette Levy Andersen.
Chaque année, j’ai le grand plaisir de rendre visite aux étudiants de Catherine Morgan PROUX à l’université, où nous discutons en partie de leurs projets, de l’histoire d’Arlette Levy Andersen et de mon travail sur le projet. C’est toujours un grand plaisir de constater la créativité et l’engagement qu’ils mettent dans les projets – qu’il s’agisse d’un podcast ou de visites guidées de Clermont-Ferrand.
Le plus grand souhait d’Arlette Levy Andersen, lorsqu’elle a commencé à raconter son histoire dans les années 1990, était de faire connaître aux jeunes l’époque de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’elle a été arrêtée et déportée à Auschwitz. Arlette Levy Andersen souhaitait que les jeunes prennent son histoire à cœur, et c’est ce que font les jeunes élèves lorsqu’ils travaillent avec leur enseignante Catherine Morgan PROUX sur son témoignage. Il vit ainsi – exactement comme elle le souhaitait.